Introduction :
Umezu Kazuo, cet auteur ne fait que m'étonner de plus en plus à chaque fois que je découvre ces œuvres. Il est l'auteur du magnifique ''L'école emporté'' que je conseille à tout le monde ! Dès la lecture du tome 1 je n'étais pas emballé face à cette histoire mais j'ai vite changé d'avis et j'ai donc dévoré les tomes suivants !
Dessin :
Ce manga est parut en 1975, donc on peut lui donner un certain handicap ou alors pour d'autre on peut même parler de ''culte''. Cet auteur a le don de nous faire passer la terreur d'un personnage, ce qui fait qu'il plane tout le long du récit une ambiance plutôt sombre. Surtout qu'un contraste existe bel et bien étant donné que les expressions des personnages sont d'habitudes plutôt vides, ce qui étonne encore plus le lecteur ! Au niveau du dessin le style de l'auteur est particulier mais vraiment pas gainant donc.
Histoire :
Comme je l'ai dit plus haut il y a un certain temps d'adaptation, c'est après le premier tome que l'ont accroche vraiment, même si le tome 1 laisse son lot de mystère qui donne envie de savoir la suite. C'est d'ailleurs bien dans le genre de l'auteur aussi car l'intrigue de base est vraiment très bonne, à tel point que l'ont se dit que le développement n'y sera pas... Et bien détrompez-vous on assiste souvent à des suites imprévisibles... Je ne peux pas vraiment faire un résumé sans donner des passages marquant de l'histoire mais sachez seulement qu'il s'agit d'une sorte de conte-noir à ne pas mettre entre toutes les mains.
Conclusion :
J'ai tout simplement adoré, sûrement moins que ''l'école emporté'' mais il faut avouer quand même que pour quelqu'un comme moi qui n'aime pas se qui est culte (Akira, astro boy...) c'est un vrai miracle que je sois passionné par un tel récit ! Nous pouvons clairement dire que ce manga n'a pas mal vieilli. Néanmoins il s'agit là d'un certain genre très particulier, vous n'aurez pas à réfléchir et il n'y a pas de morale, mais on ne peut pas lire cette œuvre d'un seul œil pour autant.
Je conseille ce manga à tout le monde même si il est plutôt malsain de mettre en scène le thème de l'enfance comme ceci !
8/10